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| Sujet: LE SOLDAT DE LA PREMIERE GUERRE MONDIALE Mar 3 Avr - 16:20 | |
| Le soldat de la WWI pour en savoir un peu plus
- La mobilisation En 1914, l’enrôlement dans l’armée française repose sur le principe de la conscription, établi par la loi Jourdan (1798). Tous les hommes français âgés de 21 ans doivent accomplir, sauf incapacité physique, leur service militaire, pour une durée de trois ans. Ils sont ensuite intégrés aux forces de réserves (pendant onze ans), puis aux forces territoriales jusqu’à la fin de leurs obligations militaires (51 ans). En cas de mobilisation générale, « réservistes » et « territoriaux » doivent rejoindre au plus vite leur régiment, sous peine d’emprisonnement pour désertion.
Ainsi, lorsque, dans la soirée du 1er août 1914, les Français découvrent sur la porte des mairies l’affiche portant « ordre de mobilisation générale », chacun sait ce qui est attendu de lui. La guerre n’est pas encore effective (l’Allemagne ne la déclare à la France que le 3 août), mais la crise née en Bosnie a atteint un point critique. L’immense majorité des Français, toutefois, n’avait pas réellement mesuré toute l’ampleur de la gravité de la situation. C’est donc avec une certaine stupéfaction qu’est lu le décret, signé par le présent de la République Raymond Poincaré, qui enjoint les trois millions de réservistes et de territoriaux à rejoindre, dès le 2 août, les 800 000 soldats déjà en service actif (au total, 8,5 millions de Français seront mobilisés entre 1914 et 1918).
Pour les soldats et leurs familles, dans l’angoisse de la séparation, l’heure n’est ni à l’exaltation guerrière, ni à l’expression de la haine de l’adversaire, ni à l’exigence de la « Revanche » et de la reconquête de l’Alsace-Lorraine. Les historiens ont remis en cause le mythe d’un départ « la fleur au fusil ». Les attroupements autour des trains de conscrits quittant les gares sous les vivats furent en réalité peu nombreux. Le sens du devoir, la volonté d’assurer la protection de leurs familles, la résignation et l’espoir d’une guerre courte, achevée dans l’année, furent bien les sentiments dominants des mobilisés au moment de rejoindre leur régiment.
Aux premiers jours d’août, ce sont environ trois millions cinq cent mille Français et quatre millions d’Allemands qui sont mobilisés. Presque toute la population masculine adulte se retrouve ainsi sous les drapeaux. La plupart des hommes ont entre 21 et 30 ans. Pour l’armée britannique, la mobilisation est différente. En effet, ce n’est pas la conscription qui est privilégiée, mais le volontariat. Les hommes s’engagent donc entre amis, entre personne d’un même groupe, d’une même équipe de sport ou d’un même quartier. Ce système de volontariat va durer jusqu’en 1916, à partir de ce moment-là, face aux lourdes pertes dans l’armée britannique, on met en place la conscription.
- Soldats et classes sociales Il ne faut pas croire, même durant la Grande Guerre, la classe sociale du soldat comptait. En effet, les hommes les mieux aisés ne sont pas ceux qu'on envoyait en première ligne, sinon ils possédaient un grade assez important. Le petit soldat, celui qui ne possédait pas de grade, est donc un paysan, un ouvrier ou une personne ne possédant guère de moyen. Par contre, un haut fait d'arme de la part d'une personne ayant peu de moyens financiers, peut entraîner une montée en grade. Le mérite paye. Les hommes les plus aisés occupent des postes de commandement, on les retrouve bien souvent à l'arrière en train de mener les opérations. Néanmoins, on retrouve quand même ces hommes aisés sur la ligne de front, tous ne souhaitent pas bénéficier du privilège de ne pas se retrouver au-devant du danger.
️️ VANKA |
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